Musique

L’histoire cachée du piano à queue

L’un des instruments les plus utilisés dans la musique occidentale, le piano a une portée historique.Il est très prisé par les compositeurs tant il permet de réaliser de magnifiques compositions sonores. Il existe plusieurs types de piano. L’un des plus esthétiques et complets est le piano à queue. Voici plus d’informations sur l’histoire de ce piano.

Le piano à queue: quelle est la particularité ?

Le piano à queue est un piano qui se caractérise par les cordes horizontales. Il s’agit d’un type très original de piano dérivé du tympanon ou du cymbalum qui sont des instruments à cordes frappées. Généralement dédiés aux concerts ou aux enregistrements professionnels, les caractéristiques du piano à queue en font un instrument pour les instrumentistes aguerris. Il est différent du piano droit. En effet, ce dernier a plutôt les cordes qui sont disposées de façon verticale.

En raison de ses cordes installées de façon horizontale, la caisse de résonance du piano à queue est bien plus puissante que celle d’un piano droit, c’est la star des pianos. Cet instrument se démarque par sa beauté et sa sonorité exceptionnelle.

Les origines du piano à queue

L’ancêtre du piano est le clavicorde. Le 14 ème siècle marque l’apparition du clavicorde. Il est composé des cordes de métal et un agent de percussion pour mettre les cordes en vibration. En 1700, Bartolomeo Cristofori crée le premier instrument à clavier avec un mécanisme à marteaux à la demande du prince Ferdinand de Médicis.

Après la création du clavecin à trois claviers pour le prince, Bartolomeo cherche à accroître les nuances, mais aussi l’expressivité de son instrument. L’objectif était de permettre la variété et l’intensité des notes en fonction de la pression exercée sur les touches. Il était déjà possible d’arriver à ce résultat avec un clavicorde mais le volume sonore était considéré comme un peu trop bas.

Après maintes recherches, Bartolomeo met en place un mécanisme de frappe des cordes plus puissantes que celles de la clavicorde. C’est de là qu’est né le pianoforte en 1709. Avec cette innovation, il n’est plus question de pincer la corde. Le musicien peut maintenant moduler la force de frappe ainsi que le volume sonore. Cet instrument nommé  » piano  » (douces) aux nuances (forte) « dès sa création avait les mécaniques du piano moderne.

Par la suite, certains pays, notamment l’Angleterre et aussi l’Allemagne utilisent cette découverte pour produire des modèles de piano forts beaucoup plus sophistiqués. Ce n’est qu’à partir de l’année 1820 que les pianos commencent à ressembler aux pianos modernes actuels. Le piano à queue est considéré l’héritier du piano moderne. Mozart a aussi fortement contribué à l’épanouissement du piano en jouant de cet instrument partout où il allait.

La belle histoire autour du piano à queue

Les pianistes les plus célèbres ont fortement contribué à l’avènement du piano à queue comme il existe de nos jours. Frédéric Chopin et Camille Pleyel. 1832 marque l’année de rencontre de ces deux amis. La grande histoire d’amour entre ces deux personnes marque un tournant décisif de l’histoire du piano à queue. En effet, Chopin possédait toujours chez lui un piano récent de la marque Pleyel offert par Camille Pleyel qui n’est nul autre que le fils du fondateur de la maison Pleyel.

Chopin jouait au piano avec ses amis lors des soirées mondaines. Ces soirées étaient l’occasion de mettre en avant les nouveaux modèles de la marque et leur innovation. Camille Pleyel offrait ses pianos gratuitement en échange de la publicité que lui faisait Chopin lors de ses concerts privés ou dans les salons de l’entreprise. Ainsi, le compositeur polonais a continuer à bénéficier d’une livraison particulière.

De son côté, Camille Pleyel prenait en haute considération les retours du pianiste qui ont apporté des améliorations au piano à queue. Ces conseils ont aussi abouti à l’apparition du piano droit.