Les 7 « sheet music » et leur histoire

La musique est la science la plus ancienne qui existe. Tout comme les autres sciences, elle a connu une évolution au travers du temps. C’est ce qui a conduit aujourd’hui à la mise au point des 7 sheet music. Voici l’essentiel que vous devez savoir à ce propos.

L’histoire des notes de musique

Aujourd’hui quand on parle de musique, tout le monde a de la facilité à réciter les différentes notes qui la caractérisent. Avant de devenir les 7 sept notes de la musique, elles étaient totalement inconnues. Ceci, parce que de nombreux courants de pensée ont pendant longtemps soutenu qu’il était impossible de transcrire la musique. Resterait-elle donc une science basée sur les sons ? Il ne fallait pas s’arrêter à cette éventualité.

La première notation musicale a été mise au point par le moine italien Guido D’Arezzo. Il faut d’abord rappeler qu’avant de parler de l’histoire des sheet music qui ne sont rien d’autre que les partitions, il faut trancher sur l’origine des différentes notes qui forment ces partitions.

En effet, le moine italien s’est basé sur l’hymne à St Jean-Baptiste pour mettre sur pied ces notations. Il s’est servi de la première syllabe de chaque verre pour établir les noms des notes qui sont :

• Ut queant laxis
• Resonare fibris
• Mira gestirum
• Famuli tuorum
• Solve polluti
• Labi reatum
• Santcte Joannes

Ainsi, les différentes notes do, ré, mi, fa, sol, la et si venaient de faire leur entrée dans l’univers de la notation musicale. En effet, le « ut » a été remplacé par do.

L’évolution de cette notation

La musique est un langage universel propre à toutes les régions du monde. Après la mise au point de cette notation, plusieurs régions du monde se sont inspirées pour établir leur notation également. Le moine italien, s’étant basé sur le latin pour mettre sur pied sa notation, les anglophones ont préféré utiliser les lettres de l’alphabet.

Ils ont fait recours à la sonorité du diapason qui donne naturellement le « la« . Cette dernière étant une note de base selon ces musiciens, ils l’ont nommé A puis ont suivi la ligne tracée par le musicien italien. Ainsi, on distingue : A, B, C, D, E, F et G qui représentent respectivement les notes La, Si, Do, Ré, Mi, Fa et Sol.

Suite à cela, les musiciens asiatiques se sont inspirés des lettres de leurs alphabets pour établir les notes musicales de leurs dialectes. Bien que ces notations soient inspirées du style européen, elles ont été beaucoup plus influencées par des apports remontant à l’époque avant J-C.

Qu’en est-il des partitions ?

Quand on parle de sheet music, on parle surtout des partitions. Aujourd’hui, ces dernières existent sous forme de document ou sous forme électronique. Elles comportent plusieurs notes qui sont censées être chantées simultanément par différentes voix ou instruments.

Autrefois, chaque partition était écrite sur une page entière. Ainsi, lorsque le morceau devait être exécuté par quatre voix différentes, il fallait le transcrire sur quatre papiers différents. Ceci explique la complexité et l’importance qu’avait la partition dans la musique ancienne. En réalité, ce sont les différentes partitions qui donnent de l’harmonie à un morceau. L’évolution des systèmes d’apprentissage et de la musique a conduit au résultat obtenu de nos jours c’est-à-dire toutes les partitions sur la même page.